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NE PAS OUBLIER CE QUE NOUS SOMMES

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Mt 22, 1-14

On dirait que Matthew a relié ici deux paraboles, la première d’elles semble nous remettre à Jésus historique, mais non pas la seconde.

L'image de noces est une des préférées pour parler du Royaume. La célébration du mariage durait plusieurs jours et était considérée comme la grande fête de joie et d'abondance. Considérant qu'il s'agissait d'une société où la nourriture était rare, nous pourrons mieux apprécier combien une célébration de ce style était valorisée.

La première parabole présente un roi qui prépare le mariage de son fils. Mais, en appelant les convives - ceux qui, selon la coutume, avaient été invités préalablement -, commencent à donner des excuses, arrivant même à maltraiter et tuer les serviteurs.

Refuser l'invitation à une noce -invitation qui suivait un protocole très soigné – supposait une grave offense à celui qui invite.

Vu le rejet, le roi décide d'ouvrir les portes à tous ceux qui le souhaitent, "bon et mauvais", jusqu'à ce que la salle reste complètement pleine.

Jusqu'ici la première parabole. Comme je le disais, l'image de la noce semble se référer à Jésus lui-même, bien que Matthieu ait fait allégorie de la parabole, pour la lire dans une clé christologique et ecclésiologique: - Mathieu dirait à sa communauté - nous sommes ce invités-là qui se trouvaient "à la croisée des chemins", qui ont été appelés à la noce du fils de Dieu (Jésus), à la place de celui qui avait été le "peuple élu", qui a refusé de participer (à reconnaître Jésus) et a agit de mauvaise façon.

Mais, ensuite, Matthieu ajoute une autre parabole, se référant maintenant à sa communauté qui occupe déjà la “salle de banquet". Là se trouve quelqu’un qui certainement a été invité, mai qui ne porte pas le "vêtement de noce" .

Ce “vêtement” est un symbole du baptême. Le reproche fait à l’invité c’est qu’il est entrain de participer au banquet  sans être cohérent avec le baptême qu’il a reçu. La parabole devient menace, en vue d'exiger un comportement approprié à ceu qui se sont integrés dans la communauté.

Sûrément, cet ajouté n’est pas de Jésus – qui n’aurait pas pu parler de baptême communautaire - mais serait émergé déjà au sein de la communauté à peine établie.

Outre la première dans l'interprétation – en clé christologique et ecclesiologique-, l'image des noces se réfère à l'unité de toute le réel: tout est un. Lorsque nous le voyons, surgit dans notre existence une sensation de lien, d'appartenance, de paix, d'intégrité, d'unité ...

Notre drame, par contre, c’est ignorer cette réalité partagée. Il n'est pas rare que nous vivions distraits – occupés avec “les terres et les affaires" -, absolutisant ce qui n’est que relatif et confondus avec ce que nous faisons.

Lorsque cela arrive, nous oublions les «noces» - la réalité qui est, notre véritable identité - et nous nous attardons avec ces choses auxquelles le je se raccroche. La conséquence est une vie égocentrique et dépourvue de sens profond.

La parole de Jésus, sous la forme d'invitation, constitue une bonne nouvelle: elle nous encourage à regarder en profondeur, au-delà de l'immédiateté qui attarde l'ego, jusqu’à reconnaître ce que nous sommes vraiment, Ce qui est un et plein, l’unique stable et permanent, qui est toujours sauf.

 

Enrique Martínez Lozano

www.enriquemartinezlozano.com

Traducción: María Ortega

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